Prêté par le club turc d'Antalyaspor, avec option d’achat, l’attaquant nigérian de 20 ans est impatient d’arriver à Neerpede. « Work hard, pray hard » : telle est la devise de Paul.
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Cet article est paru en premier dans la newsletter Matchday du vendredi 16 octobre.
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Paul Mukairu ne s’en cache pas : il aime les clubs familiaux. « Et c’est clairement l’ambiance que j’ai ressentie à Anderlecht. Je suis impatient de faire partie de cette grande famille où a été formé Lukaku et le coach, Vincent Kompany ».
L’attaquant Nigérian a d’ailleurs déjà échangé avec Vince. « Il est sympathique et m’a déjà donné quelques conseils. Il sait de quoi je suis capable et ce sur quoi je dois travailler pour devenir un meilleur joueur. Globalement, j’ai aimé l’approche que le club a adoptée à mon égard. C’est un grand club, très professionnel, qui fait confiance aux jeunes et qui a beaucoup d’ambitions pour le futur. »
A 20 ans, Paul a les pieds sur terre. Il sait parfaitement où il en est. « Je suis un joueur plutôt puissant et vif. J’aime le jeu rapide et je sais garder un ballon. Mais je sais aussi que je dois travailler sur moi-même de manière globale. Je suis encore jeune et j’ai encore tout à améliorer. Beaucoup de joueurs ont des objectifs individuels. Ce n’est pas mon cas. En ce qui me concerne, les ambitions du club seront mes ambitions. Je ne serai satisfait que si le club est satisfait de sa saison. »
« Work hard, pray hard » : telle est d’ailleurs la devise du Nigérian. « J'ai grandi avec cette croyance qu'il était important de travailler et de prier pour ce pour quoi tu travailles. Car je crois que Dieu bénit ton travail. »
Quand on lui demande s’il connaît d’autres joueurs nigérians ayant évolué sous la vareuse mauve, Paul Mukairu n’hésite pas une seule seconde : « Stephen Keshi, bien sûr ». Décédé en 2016, Stephen a évolué au RSCA de 1987 à 1991. « Je ne l’ai pas connu personnellement, mais il semblait être une belle personne. Il a remporté des succès avec Anderlecht et a remporté la Coupe d’Afrique des Nations à deux reprises, une fois comme joueur et une fois en tant que sélectionneur… »
Quand il rejoindra Neerpede, l’attaquant portera le numéro 12. « Parce que j’admire Thierry Henry », conclut-il. « Mais d’autres joueurs m’inspirent en tant que joueur et en tant que personne. Je pense à Cristiano Ronaldo (Juventus), Sadio Mané (Liverpool) ou encore Victor Osimhen (Naples). »
Sois le bienvenu au RSC Anderlecht, Paul !
