En ces temps de quarantaine, nous voulons prendre le temps de nous rappeler des moments spéciaux et de nombreuses figures qui ont façonné notre impressionnante histoire.
À la fin des années 80, le KV Mechelen de John Cordier prit le pouvoir dans le football belge. Le Malinwa remporta la Coupe de Belgique en 1987, la Coupe des vainqueurs de coupe, la Supercoupe d'Europe en 1988 et le titre de champion la saison suivante. Le Soulier d’Or fut alors toujours remporté par un joueur des Sang et Or. Le RSCA a donc été renvoyé au second plan pendant un certain temps, mais a repris sa position de leader après avoir procédé à des achats massifs derrières les casernes.
Aujourd’hui, l’histoire de Johnny Bosman.
Johnny Bosman, d'Amstelveen (01/02/65), débuta sa carrière à l'Ajax. Ce type d'attaquant raffiné et fort de la tête était fait pour le Sporting. À l'Ajax, il marqua lors de ses débuts contre Roda JC. Ce n'est qu'après le départ de son concurrent Marco Van Basten qu'il explosa à Amsterdam. Au cours de la saison 1987-88, il devint meilleur buteur de la Eredivisie avec 25 buts. Cette année-là , il affronta KV Mechelen en finale de la Coupe d'Europe des vainqueurs de coupe à Strasbourg.
Après celle-ci, il signa au Malinwa où il retrouva son ancien coach Aad De Mos. Au début des années 90, la Girafe renforça le RSCA. Il reçut ce surnom, car il perdait peu de duels aériens. La moitié de ses 87 buts marqués pour les Mauves le furent de la tête. Entre 91 et 96, il vécut cinq saisons réussies au Parc Astrid. Lorsque Johan Boskamp prit la barre, il se retrouva sur le banc plus souvent qu’il ne l’aurait souhaité. En 1996, il rentra donc aux Pays-Bas, où il joua pour l’AZ et Twente quelques années.
En 2001, il mit un terme à sa carrière footballistique après une tragédie familiale. Son fils Devin décéda dans un accident de la circulation. Aujourd'hui, Johnny Bosman est un entraîneur de jeunes à l'Ajax. La saison dernière, Johnny est enfin revenu au Lotto Park après de trop nombreuses années. Il a alors solennellement promis de venir plus souvent. Même si c'est pour admirer nos jeunes talentueux.