À deux jours du duel capital contre le Club Brugeois, Vincent Kompany est revenu sur la semaine de travail de son équipe, prête pour relever ce grand défi. Avec le retour de suspension de Josh Cullen, le coach pourra compter sur un groupe au complet ce dimanche.
Vincent reste calme, même après les deux dernières prestations du groupe. "Je ne dois pas être dans la surenchère quand ça va bien. Ni l’inverse quand ça va mal. Nous devons rester sereins. Nous avons obtenu un bon résultat contre l’Antwerp, car nous avons relâché notre énergie au bon moment. Je suis un jeune entraîneur, mais il est très simple de reconnaître les priorités cette semaine. Il faut avoir une idée claire avant le match et bien la transmettre. Ensuite, les joueurs doivent avoir un bon rythme, se faire confiance et mettre de l’intensité durant 90 minutes."
"35 garçons en progression"
Même si le coach n’a pas touché à son onze de base lors des duels précédents, il n’a pas pour autant d’équipe type. "Si nous devons jouer avec onze joueurs différents, je leur ferai autant confiance. Nous mettons beaucoup d’énergie dans tout le noyau. Tous les joueurs ont le même niveau de connaissances et d’informations. L’entraînement ne se déroule pas avec une équipe A et B. Nous avons 35 garçons qui, chaque jour, sont stimulés de la même manière. Tout le groupe progresse, ils sont jeunes, apprennent et jouent. Mon rôle est d’accélérer leur progression."
Avec la différence de gabarit physique, le T1 s’attend à un match intense. "Bruges s’appuie sur les longs ballons. C’est logique compte tenu du profil de leurs joueurs. Mais nous avons connu ça toute la saison. Défensivement, nous sommes la deuxième meilleure défense, et largement. Ce n’est donc pas une question de taille. C’est une question de nombre et d’intensité. Si nous sommes en nombre, il n’y a pas de raison d’avoir peur de la différence de taille. Nous ne concédons pas de matches nuls à cause de notre taille, mais bien par manque d’efficacité."
Vincent n’a pas oublié l'aller. "Il est resté dans un coin de ma tête. Il n’y a aucun moment que je savoure plus que de retrouver une équipe qui nous a battus. Si notre rival n’est pas prêt, j’ai un avantage. J’ai toujours été comme ça en tant que joueur et je ressens la même chose comme coach. Je préfère jouer dix fois d’affilée contre Bruges, car je sais que nous allons progresser. Aujourd’hui, nous ne pouvons pas encore nous juger, nous verrons dimanche. C’est un match à part, surtout pour les supporters. Nous produirons toute notre énergie au bon moment."