Ce dimanche 10 décembre, le RSC Anderlecht recevait non seulement le Sporting Charleroi, mais aussi Robbie Rensenbrink qui a donné le coup d’envoi de cette rencontre. La légende néerlandaise des Mauve et Blanc est venue signer sa biographie “Rob Rensenbrink - Het Slangenmens” dans notre Fan Shop. Nous avons profité de l’occasion pour lui poser quelques questions.
Monsieur Rensenbrink, vous êtes l’une des plus grandes légendes du Parc Astrid. Quel est votre sentiment lors de ce retour ?
"C’est comme revenir à la maison. Je pense parfois que j’aurais dû continuer de vivre en Belgique, car j’y ai encore de nombreuses connaissances. Je n’ai par contre plus tellement de contacts avec mes anciens coéquipiers, à l’exception de Paul Van Himst et de Gille Van Binst."
Suivez-vous encore les prestations du RSC Anderlecht ?
"Oui, naturellement, mais j’ai un peu plus de difficultés avec tous les noms étrangers (rire). Dans les années 70, il n’y avait que des Flamands et des Néerlandais, c’était plus simple..."
Vous avez connu l’époque la plus glorieuse du club, il y a une grande différence avec la période actuelle.
"C’est vrai, ces trois finales européennes furent des moments fantastiques. J’y repense encore de temps en temps. Ce 4-1 face au Bayern Munich, ce 4-0 à Paris... Je regarde encore régulièrement ces matches, parce que j’ai encore toutes ces cassettes à la maison."
Que pensez-vous dès lors du Sporting cette saison ?
"Ils ont déjà sept points de retard sur le Club Brugeois, j’estime donc que ça ne sera pas facile, je le crains, mais avec le format spécial du championnat en Belgique et ses play-offs, on ne sait jamais... Qui sait, peut-être que l’issue sera encore favorable !"