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"Si nous réitérons le niveau presté contre Zulte Waregem et l’Antwerp, nous pouvons battre n'importe qui." Majeed Ashimeru donne le ton. Après de longues semaines de galère à cause de la Covid, le Ghanéen est à nouveau fit. Ses prestations le montrent. "Je ne suis pas encore à mon top niveau, mais ça revient", confirme-t-il. Cela promet pour la suite.
Arrivé au Sporting cet hiver en provenance de Salzbourg, Majeed Ashimeru a dû composer avec la Covid qui l’a écarté des terrains pendant de longues semaines. "Je suis revenu de quelques jours de congés au Ghana avec de sérieux symptômes du coronavirus : fatigue intense, maux de tête et perte du goût. Fin mars, j’ai joué contre Courtrai. Mais à la mi-temps, j’étais dans le rouge. Je devais arrêter. Depuis lors, je travaille très intensément à ma condition physique. Aujourd’hui, je suis fit, mais pas encore à mon meilleur niveau. Heureusement qu’Anderlecht a été patient avec moi…"
Maintenant que tout cela est dans son dos, Majeed est plus que jamais déterminé : "Je ne pense désormais à rien d’autre qu’à l’objectif que nous devons atteindre : les play-offs 1. Nous sommes tous très concentrés sur cette cible qui ne doit pas nous paralyser. Si nous réitérons le niveau presté contre Zulte Waregem et l’Antwerp, nous pouvons battre n'importe qui."
« Sentir le ballon »
Manifestement, il aime le jeu développé sous la houlette de Vincent Kompany. "Le coach nous apprend comment nous déplacer et où nous placer en possession du ballon. La façon dont il voit le football est totalement différente ce que j’ai connu en Autriche. Trouver les espaces libres et plonger dedans, c’est mon truc. À Salzbourg, le jeu était plus agressif. Or, j’ai besoin de mieux sentir le ballon pour en faire ce que je veux."
C’est d’ailleurs grâce à sa capacité de repérer les espaces qu’il a inscrit ce but face aux Anversois. "J’avais prédit ce but à la mi-temps, parce que j’avais remarqué où étaient les espaces. J’avais prévenu mes coéquipiers : si je reçois un ballon intéressant dans ces espaces, j’inscris un but. Et c’est ce que j’ai fait."
« Convaincre Amuzu de choisir le Ghana »
Le jeune Ghanéen se débrouille très bien en Français. "Je l’ai appris à l’école au Ghana. Et ici, je le parle avec mes amis. Je ne parle pas encore assez bien. D’ici quelques semaines, ça ira beaucoup mieux."
Evoquons justement ses amis. Le médian s’est très vite intégré au RSCA. "Je m’entends bien avec tout le monde. Je connais Dauda de l’équipe nationale et j’essaie de convaincre Amuzu de choisir l’équipe nationale Ghanéenne. Sur le terrain, il y a une très bonne entente avec Trebel et Sambi qui attirent plusieurs hommes vers eux et me permettent de me faufiler et de jouer très vite ensemble. Et il m’arrive même de faire des blagues avec le coach."
Ashimeru a également gardé des contacts avec des (anciens) joueurs de Salzbourg. "J’y ai joué avec Erling Haaland. Quelle bête ! Même à l’entraînement, il ne pense qu’à une chose : inscrire des buts. Malgré qu’il soit aujourd’hui très convoité, il reste un gars très sympa et très accessible. Il nous arrive encore parfois de discuter sur Snapchat. Non, il ne m’a pas encore félicité pour mon but. Je suppose qu’il était trop occupé à en marquer pour Dortmund." (Rires)