"Je n'ai été élevé qu'avec un seul mot : gagner"

À quelques jours du Clasico, Vincent Kompany a préfacé cette rencontre capitale. Pour le match de ce dimanche après-midi, le coach pourra compter sur un groupe quasi complet, hormis Yari Verschaeren, de retour aux entraînements, et Hendrik Van Crombrugge.

Le coach a évoqué, de manière globale, les deux derniers duels. "Ce sont eux qui embêtent les gens. C’est pour ça que j’ai pris mes responsabilités. Notre saison est assez extrême. Je n’ai pas peur de dire que nos plus mauvaises performances étaient parmi les pires de ce club, depuis très longtemps. C’est assez difficile, car les dernières années n’étaient pas faciles pour plein de fans, moi y compris. Mais je n’ai pas non plus peur de dire que nos meilleures performances étaient les meilleures du club, depuis très longtemps. Nous nous retrouvons donc dans une extrême qui peut être reliée à plusieurs choses. Nous ne pouvons pas toujours revenir à l’âge. Mais la situation et le contexte du club font que l’aspect prévisible que nous avions dans nos périodes de succès n’est plus autant garanti. Ça, je pense que tout le monde le comprend."

"La réponse est sur le terrain"

Le T1 a parlé du sentiment de peur qu’il avait évoqué après le Cercle. "Lors du premier Clasico, qu’on a appelé 'Clasico de la peur', ni le RSCA ni le Standard ne sont sortis gagnants de cette histoire (NDLR : 0-0). Nous en sommes tous ressortis perdants. Dans l’approche que j’ai eue après nos deux derniers matches, l’aspect peur ne peut pas exister dans ce Clasico. C’est un match qui doit se jouer avec enthousiasme, avec les meilleures valeurs des deux clubs, mais aussi avec la réalité des deux équipes. Notre équipe est jeune, elle ne peut montrer son vrai visage que si elle est libérée et enthousiaste. Nous ne pouvons pas nous permettre de calculer. Nous devons jouer sur notre enthousiasme. Je suis aux anges en tant que coach, parce que j’ai vu une semaine exceptionnelle. Mais ceci n’a aucune valeur jusqu’au jour du match. Le débat est seulement réglé sur le terrain pendant 95 minutes. De la première à la dernière."

"Plus important que pour ma génération"

Vincent et son groupe connaissent bien sûr l’importance capitale de ce Clasico. "Quand j’ai quitté la Belgique, le match de l’année, c’était contre Bruges. Et c’est bizarre, depuis mon retour, je sens que c’est le Standard et Bruges. En fonction des supporters, l’un est plus important que l’autre. Le match contre le Standard a gagné en importance depuis mon départ. Les joueurs sont au courant de l’importance de ce Clasico, encore plus que ma génération, quand je jouais ici. Je porte le maillot depuis l'âge de six ans. Qu’importe le match à jouer, de quelle manière pourrais-je parler d’un point ? Il n’y a qu’un seul mot avec lequel j’ai été éduqué : gagner !"