"Le secret pour avoir un nul ? Tenter de gagner"

Vincent Kompany a préfacé ce vendredi la ‘petite finale’ de notre saison à Anvers. Un match où les Mauves devront prendre un point afin de terminer troisièmes.

En cette fin de play-offs, le groupe et même l’entraîneur sont évidemment quelque peu émoussés par la succession des duels. "Je n’ai dormi que trois ou quatre heures, mais ça n’est pas grave. Nous aurons trois semaines de repos après l’Antwerp. Il nous reste trois jours à tout donner pour ce prochain match. Le plus important maintenant, c’est la récupération des joueurs afin qu’ils soient prêts pour dimanche. Nous répondons cependant présents physiquement. Les adversaires ont l’air un peu plus cuits que nous. Nous devons assurément puiser au maximum dans nos ressources physiques. Si nous n’étions pas prêts, nous ne reviendrions pas dans les dernières minutes comme nous l’avons fait contre Anvers et Bruges. Ceci démontre nos ressources mentales et physiques. C’est dur, mais nous passons au-dessus."

Le Sporting a enregistré de nombreux partages cette saison. Et ce week-end à Anvers, ce serait cette fois suffisant. "La recette secrète pour un match nul est simple : c’est d’essayer de gagner. Nous avons connu 17 partages, mais aussi peu de défaites. Le plus important, c’est d’examiner dans ces matches nuls quand nous aurions dû gagner ou perdre et quand le partage était logique. Quand je pose cette analyse, je constate que nous pouvons encore énormément progresser au niveau comptable, en dehors du jeu que nous pouvons produire et des progrès que les joueurs peuvent faire. Pour moi, la conclusion de cette saison, c’est que nous sommes compétitifs dans chaque match. Dans la plupart des partages, les observateurs se demandaient finalement plutôt comment nous avions fait pour ne pas gagner."

Pour conclure, le T1 a rendu un bel hommage à Jeanke, qui prendra sa retraite dimanche, après 36 ans de bons et loyaux services. "C’était déjà mon délégué chez les jeunes. Avec les changements que le club a connus, ce n’est peut-être pas très visible, mais il y a encore des gens qui sont là depuis ma jeunesse et qui m’ont aidé à ôter mes vêtements pleins de boue quand j’étais petit, car mes mains étaient gelées. Jeanke était une telle figure. Littéralement. Il y a toujours une phase avant le match où un coach doit ‘disparaître’ et laisser ses joueurs se préparer. J’ai alors si souvent discuté avec Jean dans notre local de matériel où il y a toutes les photos de ces grandes équipes du RSCA qui sont nos exemples. Il me parlait alors de personnes que je ne connaissais même pas moi-même. C’est important, car je peux transmettre ceci à mon groupe, lequel ne se rend pas toujours compte qui sont ces grands noms."