Ce mercredi midi, le coach Vincent Kompany a répondu aux questions de la presse en préambule au match de ce vendredi soir en déplacement à Courtrai.
Après le partage face à Oud-Heverlee Leuven, Vincent Kompany se montre plus combatif que jamais. « Il est impossible pour moi de perdre courage ou de me montrer dépité. J’étais bien sûr fâché, furieux, car je suis quelqu’un qui place la barre très haut pour lui-même. Mais ma grande force, c’est que j’arrive à faire un ‘reset’ très rapidement. Il me suffit d’une soirée à la maison, avec mes enfants et ma femme. Le lendemain, je tire toutes les leçons qui peuvent être tirées. J’analyse, je travaille et je solutionne. À aucun moment, le découragement ne fait partie de ma personnalité. Au contraire, s’il y a une guerre à mener face à une ‘armée’, je suis la bonne personne à lancer dans la bataille. »
Le RSCA a pris la mauvaise habitude de perdre des points en fin de match. « Si les matches s’arrêtaient à la 80ème minute, nous serions premiers avec trois points d’avance. Mais ça ne marche pas comme ça. On parle de choses négatives, alors qu’il y en a aussi qui sont très bonnes. Mais mon métier à moi, c’est de faire en sorte qu’un point faible ne le reste pas. Nous avons des statistiques de possession et de tirs qui sont souvent élevées, jusqu’au moment où nous marquons un goal. Nous croyons alors qu’il faut devenir une autre équipe, mais ce n’est pas ce que notre public attend. Arrêter de développer notre jeu n’est pas la solution. Il faut éviter que l’adversaire se retrouve autour du rectangle. »
Comment alors résoudre ce problème ? « Toujours en revenir à la base, c’est important. Il est simple de décortiquer un match et de dire ce qui a fonctionné et ce qui doit être amélioré. Et puis de mettre en avant ce qu’on a bien fait. Mais, en me basant sur ma carrière, je ne me souviens pas qu’un entraîneur parvienne à communiquer beaucoup avec les joueurs dans les vingt dernières minutes d’un match. Les joueurs sont alors soudés et communiquent entre eux. Ce genre de moments doivent être la propriété des joueurs. Nous pouvons bien les soutenir pour la communication et l’organisation. Les joueurs ont d’ailleurs directement dit après le match que c’était également leur responsabilité. »
« Pour moi, il s’agit juste d’une question de temps et de stabilité, un luxe que nous n’avons pas encore eu. Les grosses défenses sont stables et rôdées. Je ne me fais donc pas de souci à long terme. Je suis content que nous marquions beaucoup et nous montrions à chaque fois dangereux. Contre Courtrai, qui est une équipe qui dispose d’atouts dangereux et que nous n’allons sûrement pas sous-estimer, nous allons surtout nous concentrer sur nos points forts et faire en sorte de donner assez d’informations aux joueurs afin qu’ils désamorcent ceux de l’adversaire. Mais ce ne sera pas un match facile. »