Inutile de le rappeler : 2020 a été une année bizarre. L'onde de choc du coronavirus a touché tout le monde, y compris dans le foot. Bien sûr, il y a aussi eu de beaux moments. Retour sur l'année écoulée avec Timon Wellenreuther. Une année plutôt riche pour lui.
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Comment vas-tu fêter Noël et le Nouvel An cette année ?
Timon Wellenreuther : « Ce sera une fin d'année bizarre pour tout le monde. Je ne ferai pas exception. Pendant la trêve hivernale, j'avais l'habitude de retourner en Allemagne pour fêter Noël avec ma famille et le Nouvel An avec mes amis. Cette année, ce n'est évidemment pas possible. Je ne sais pas encore ce que je vais faire... Je crois que je vais devoir être créatif pour lutter contre l'ennui. » (rires)
Quel fut ton plus beau moment de l’année ?
« J'en ai deux. D'une part, l'Europe avec Willem II. C'est la première fois depuis très longtemps que ce club a pu rejoindre la scène européenne. La fierté se ressentait très fort chez tout le monde. D'autre part, il y a eu bien sûr la signature du contrat avec Anderlecht. C'est un très beau club. J'étais très heureux de ce transfert. »
Qu’as-tu retiré de 2020 ?
« C'est en fait lié à mon transfert à Anderlecht : l'importance des certitudes. Plusieurs anciens coéquipiers ont eu du mal à trouver un nouveau club. Et il y a aussi beaucoup de valeurs sûres qui disparaissent en cette période, même le simple fait de sortir boire un verre avec des amis. Tout cela m’a appris qu'il ne faut pas prendre ce que l'on a pour acquis, mais qu'il faut le chérir. Parce que ça peut disparaître très vite. »
Que souhaites-tu aux supporters d’Anderlecht pour 2021 ?
« Une bonne santé, bien sûr ! Soyez prudents et respectez les mesures, car j'espère vous voir bientôt au stade. Le public est l'une des raisons pour lesquelles j'ai choisi Anderlecht. Je veux donc jouer dans un stade comble. C'est vraiment mon plus grand souhait pour 2021. Tant pour moi que pour les supporters. »
Qui est …
Timon Wellenreuther lève un coin du voile sur les vestiaires.
… le joueur le plus talentueux : « Question difficile. Nous sommes un groupe très talentueux. Quand je vois ce que ces gars de 18 ou 19 ans peuvent faire avec un ballon, c'est incroyable. J'aurais du mal à en choisir un, car j'en vexerais cinq ou six autres. »
… l’équipier le plus marrant : « C'est subjectif, bien sûr. Je dirais que ce sont Peter Zulj et Michel Vlap qui ont le sens de l'humour le plus proche du mien. »
… le plus mauvais perdant : « Je pense que je suis celui-là. Je ne supporte vraiment pas la défaite, même à l'entraînement. Il m'arrive de me fâcher. Mais en réalité, est-ce une mauvaise chose ? »
… le plus enthousiaste dans la victoire : « La victoire doit toujours être célébrée, ne serait-ce que pour l'esprit d'équipe. J'aime participer aussi, mais à ma façon. J'adore regarder mes coéquipiers d'origines africaines chanter et danser après une victoire ... Soyons clair : je ne sais pas danser comme eux. » (rires)